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Le mal est-il banal ?

Au pre­mier abord, le film de Gla­zer semble être une appli­ca­tion sys­té­ma­tique de la notion de « bana­li­té du mal » de Han­nah Arendt du point de vue du cri­mi­nel. Cepen­dant, cette « bana­li­té du mal » est elle-même deve­nue une bana­li­té appa­rente. Mais The Zone of Inter­est de Gla­zer par­vient, comme peu de films ou de livres, à faire resur­gir cette bana­li­té dans toute son hor­reur.  (Lire la suite … )

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Ist das Böse banal ?

Auf den ers­ten Blick erscheint Gla­zers Film wie eine kon­se­quente Anwen­dung von Han­nah Arendts Begriff der „Bana­lität des Bösen“ aus der Täter­pers­pek­tive. Diese „Bana­lität des Bösen“ wurde jedoch selbst zur schein­ba­ren Bana­lität. Aber Gla­zers The Zone of Inter­est bringt es wie wenige Filme oder Bücher fer­tig, diese Bana­lität in ihrem gan­zen Erschre­cken noch ein­mal aufleuch­ten zu las­sen.  (Lire la suite … )