Articles

Les paradoxes de la science poppérienne 

Karl Pop­per conçoit la science comme une entre­prise nor­ma­tive fon­dée non sur l’observation de la pra­tique scien­ti­fique réelle, mais sur des cri­tères logiques de démar­ca­tion. Pour­tant, cette concep­tion échoue à décrire la science en acte : trop rigide pour rendre compte des pra­tiques réelles, elle dis­qua­li­fie des dis­ci­plines rigou­reuses tout en ouvrant para­doxa­le­ment la porte à des théo­ries dou­teuses. (Lire la suite … )

Recensions

L’épidémie de psychose

Pour Bon­na­my et Girard, ce n’est pas tant le virus, dont ils recon­naissent le dan­ger, qui a bou­le­ver­sé le monde que la « psy­chose » qu’il a engen­drée. Au croi­se­ment de la peur média­tique, de la sur­réac­tion poli­tique, le confi­ne­ment de masse s’est impo­sé comme un réflexe archaïque, plus proche du geste magique que d’une déci­sion ration­nelle. (Lire la suite … )

Articles

La science dans l’histoire

La science n’est pas une enti­té stable mais une acti­vi­té his­to­ri­que­ment variable, por­tée par des acteurs, des méthodes et des fina­li­tés dif­fé­rentes selon les époques. Dès lors, toute pré­ten­tion à défi­nir une essence intem­po­relle de la science masque les luttes de légi­ti­ma­tion, les rap­ports de pou­voir et les trans­for­ma­tions socio-his­to­riques qui façonnent ce que nous appe­lons aujourd’hui la « science ». (Lire la suite … )

No Picture
Billets

Le mal est-il banal ?

Au pre­mier abord, le film de Gla­zer semble être une appli­ca­tion sys­té­ma­tique de la notion de « bana­li­té du mal » de Han­nah Arendt du point de vue du cri­mi­nel. Cepen­dant, cette « bana­li­té du mal » est elle-même deve­nue une bana­li­té appa­rente. Mais The Zone of Inter­est de Gla­zer par­vient, comme peu de films ou de livres, à faire resur­gir cette bana­li­té dans toute son hor­reur. (Lire la suite … )

No Picture
Billets

Ist das Böse banal ?

Auf den ers­ten Blick erscheint Gla­zers Film wie eine kon­se­quente Anwen­dung von Han­nah Arendts Begriff der „Bana­lität des Bösen“ aus der Täter­pers­pek­tive. Diese „Bana­lität des Bösen“ wurde jedoch selbst zur schein­ba­ren Bana­lität. Aber Gla­zers The Zone of Inter­est bringt es wie wenige Filme oder Bücher fer­tig, diese Bana­lität in ihrem gan­zen Erschre­cken noch ein­mal aufleuch­ten zu las­sen. (Lire la suite … )