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Popper, les marxistes et la théorie du complot

Pop­per ne se limi­tait pas à une réflexion sur les sciences de la nature ; il pro­po­sait éga­le­ment une théo­rie rigou­reuse des sciences sociales. Or, ce qui, dans le domaine des sciences natu­relles, est dési­gné comme pseu­dos­cience devient, dans le champ des sciences sociales, une « théo­rie com­plo­tiste de la socié­té ». Aux yeux de Pop­per, le para­digme même de ce com­plo­tisme n’est autre que la cri­tique mar­xiste du capi­ta­lisme. (Lire la suite … )

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Les paradoxes de la science poppérienne 

Karl Pop­per conçoit la science comme une entre­prise nor­ma­tive fon­dée non sur l’observation de la pra­tique scien­ti­fique réelle, mais sur des cri­tères logiques de démar­ca­tion. Pour­tant, cette concep­tion échoue à décrire la science en acte : trop rigide pour rendre compte des pra­tiques réelles, elle dis­qua­li­fie des dis­ci­plines rigou­reuses tout en ouvrant para­doxa­le­ment la porte à des théo­ries dou­teuses. (Lire la suite … )

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La science dans l’histoire

La science n’est pas une enti­té stable mais une acti­vi­té his­to­ri­que­ment variable, por­tée par des acteurs, des méthodes et des fina­li­tés dif­fé­rentes selon les époques. Dès lors, toute pré­ten­tion à défi­nir une essence intem­po­relle de la science masque les luttes de légi­ti­ma­tion, les rap­ports de pou­voir et les trans­for­ma­tions socio-his­to­riques qui façonnent ce que nous appe­lons aujourd’hui la « science ». (Lire la suite … )